Pages

lundi 26 mars 2012

TEST en cours de chantier

26 mars 2012

Test d'étanchéité à l'air en cours de chantier : recherche des fuites.
On parle aussi de test "blow door" ou "blower door".

Quelques données utiles :

Typologie : maison individuelle (rdc, étage)
Surface utile : environ 139m2
Volume : 424m3
Objectif : BBC-Effinergie : Q4 = 0,6 m3/h/m2
Système constructif : ossature bois
Ventilation : double-flux

Plan d'étanchéité :
  • Parois verticales : pare-vapeur
  • Toiture : pare-vapeur
  • Dalle : béton

Avancement du chantier :
  • Pare-vapeur posé
  • Traversées des fluides réalisées
  • Menuiseries installées

Norme guide application :
  • EN13829 / Février 2001
  • GAP50-784 / Février 2010 

Méthode :
B - "Toutes les ouvertures réglables doivent être fermées et les ouvertures volontaires restantes doivent être scellées".

Protocole de mesure :
  • Mesure en dépression 
  • Par paliers décroissants de 5Pa, de 70 à 25Pa

Températures Intérieur/Extérieur : 22°C/20,9°C
Vent (échelle Beaufort) : Petite brise (3)


Pour le test, il faut une porte soufflante ou aspirante...
...installée sur la porte du cellier



















Puis il faut un ventilo...

... et un PC.
Ici Logiciel Tectite et Instrument de
contrôle de pression DG700

Quel est l'objectif ?
Une bonne performance thermique passe obligatoirement par la maîtrise des entrées/sorties d'air : été comme hiver, on ne veut pas que l'air frais (été) ou chauffé (hiver) se sauve dehors, ou que l'air chaud (été) ou froid (hiver) rentre dans la maison ailleurs que par le seul endroit où il est prévu : l'admission d'air de la VMC double flux.
On va donc vérifier que la maison est suffisamment étanche à l'air avant de débuter le second oeuvre, car une fois les fluides et les cloisons posés, il est très difficile voire impossible de le faire.

Nous avons tout d'abord obturé toutes les ouvertures (passages de câble en attente, porte manquante, entrée et sortie VMC etc.) et mis la maison en dépression contrôlée à 50 Pascal (c'est très faible... personne ne pourra manquer d'air !).


Ensuite, on met en dépression ou surpression et on traque les courants d'air...


L'ordinateur mesure "l'effort" du ventilateur pour y parvenir. Cet effort est proportionnel aux fuites résiduelles. Ça nous donne un chiffre qui représente la somme de toutes les fuites de la maison.

Ensuite, pour traquer les fuites et les colmater, deux méthodes on été utilisées :
  • Un anémomètre portatif est positionné devant tous les endroits suspects pour mesurer le courant d'air. On considère qu’à partir d’une vitesse d’air de 0.2 m/s la fuite d’air est non négligeable. Au-delà de 2m/s, elle représente un certain inconfort pour l’occupant qui sera à proximité, sans parler des  déperditions thermiques et des risques de condensation interne dans les parois.
  • La maison est ensuite mise en surpression cette fois, et on utilise un générateur de fumée portatif que l'on positionne devant les endroits suspects à l'intérieur de la maison : les observateurs placés à l’extérieur peuvent distinctement voir sortir la fumée à l'endroit des fuites.


... à l'aide d'un anémomètre





Une fois en surpression, on tourne autour de la maison pour
traquer la fumée blanches, synonyme de fuites...
Les bons yeux verront ici une fuite dans l'angle de
la menuiserie (de la fumée sort...)



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Si vous n'avez pas d'identifiant connu, merci de choisir le profil "Nom/URL" en renseignant au minimum un Nom, afin que nous puissions savoir qui nous vaut le plaisir :-)